Syndrome du sauveur ? 4 réflexions pour lâcher prise.

Ce syndrome du sauveur, nous l’avons tous plus ou moins en nous.

Et ça fait écho au triangle de Karpman dont je parlerai dans une prochaine publication et qui fait qu’une même personne peut prendre la place du sauveur, de la victime et du bourreau en fonction de la situation qu’elle est en train de vivre, de ses traumas, peurs, blocages, etc… Ce syndrome peut aussi être lié à une dépendance affective et émotionnelle que vous pouvez avoir avec une personne, à votre éducation, à vos vies antérieures, à des liens transgénérationnels.

Vous pouvez avoir ce syndrome avec une personne aussi bien liée à votre sphère familiale, que professionnelle, qu’amicale, ou sentimentale.

  1. Vous ne pouvez pas sauver une personne d’elle-même.

Vous pouvez lui lancer autant de bouées que vous voulez et que vous pouvez, si cette personne ne décide pas elle-même d’en prendre au moins une seule, vous n’y pouvez strictement rien. Et à force de lui lancer des bouées, vous allez vous épuiser et au final c’est peut-être vous qui aurez besoin d’une bouée.

  1. Il y a une différence entre proposer son aide et s’acharner à aider.

On propose, la personne dispose. Vous proposez votre aide et la personne est libre de la prendre ou pas, elle a son libre arbitre. Et en vous acharnant, en voulant imposer votre aide, en plus de risquer de sombrer avec cette personne si elle ne désire pas être aidée, vous risquez de finir par l’étouffer et de devenir toxique pour elle ! Même si vos intentions sont bonnes, honorables, louables, altruistes…

  1. Vous n’êtes le sauveur de personne

Il faut déjà s’occuper de soi-même, de se sauver soi-même, avant de vouloir aider une autre personne. Gardez à l’esprit que vous êtes le Colibri : oui, il y a le feu à la forêt, mais votre job à vous c’est « simplement » d’apporter votre goutte d’eau à vous pour faire votre part. N’essayez pas d’éteindre le feu de toute la forêt car les autres ont aussi leur job à faire, leur goutte d’eau à apporter. Vous n’avez pas a le faire à leur place.

  1. Vous n’êtes peut-être pas la bonne personne pour l’aider

Oui, cela peut toucher votre ego. Mais parfois, il est important de se demander : suis-je la bonne personne pour elle ? On peut se poser cette question tout aussi bien dans le domaine sentimental que professionnel. Ce n’est pas contre soi-même, ce n’est pas que ce qu’on a à proposer n’est pas bien ou qu’on est une mauvaise personne. C’est simplement une question de résonnance et de déclic.

Oui cette personne a peut-être besoin d’aide et peut-être qu’elle ne l’acceptera pas de votre part, mais de la part de quelqu’un d’autre. Le principal, c’est que la personne soit aidée, ce n’est pas de qui vient l’aide.

Si vous souhaitez comprendre vos blocages, reprendre vos propres responsabilités et lâcher celles qui ne vous appartiennent pas sans culpabiliser, je vous invite à consulter l’accompagnement spirituel et émotionnel que je propose.

Prenez soin de vous.

Morgane.